Johann Sebastian Bach (1685 – 1750)
Résumé rapide
Johann Sebastian Bach (1685 – 1750) est un compositeur figure majeure de l'histoire. Né à Eisenach, Duché de Saxe-Eisenach, Saint-Empire romain germanique, Johann Sebastian Bach a marqué son époque par composition des six concertos brandebourgeois, synthèse instrumentale baroque.
Naissance
31 mars 1685 Eisenach, Duché de Saxe-Eisenach, Saint-Empire romain germanique
Décès
28 juillet 1750 Leipzig, Électorat de Saxe, Saint-Empire romain germanique
Nationalité
Saxo-thuringienne
Occupations
Biographie complète
Origines et Enfance
Johann Sebastian Bach naît dans une famille de musiciens installée depuis plusieurs générations en Thuringe. Son père, Johann Ambrosius Bach, est violoniste et maître de musique municipal à Eisenach, tandis que sa mère, Maria Elisabeth Lämmerhirt, appartient à une lignée de commerçants de la ville. Le jeune Sebastian grandit dans un environnement où la pratique musicale est quotidienne, articulée autour de la liturgie luthérienne, des célébrations civiques et des concerts domestiques. La mort prématurée de ses parents en 1694 et 1695 conduit l'enfant à s'installer à Ohrdruf chez son frère aîné Johann Christoph Bach, organiste formé par Pachelbel. Dans cette maison, il découvre un répertoire varié de chorals, de suites et de pièces contrapuntiques copiées à la main, exercice qui renforce son habileté à lire, transcrire et mémoriser des partitions complexes. L'accès à la bibliothèque musicale familiale constitue une première immersion dans l'univers polyphonique européen.
Dynastie Familiale
Le clan Bach forme au XVIIe siècle une confrérie professionnelle qui se réunit lors des 'Bachische Treffen', rassemblant organistes, instrumentistes et facteurs d'instruments. Cette sociabilité familiale structure la transmission des styles locaux – gotha, thuringe, erfurth – et crée un réseau d'entraide pour l'obtention de postes municipaux. Johann Sebastian bénéficie de cette solidarité, qui lui fournit recommandations, modèles stylistiques et partitions manuscrites circulant de ville en ville. Les généalogies compilées par le compositeur lui-même attestent son souci de préserver la mémoire de cette dynastie musicale. Il rédige vers 1735 l'« Ursprung der musicalisch-Bachischen Familie », un document qui témoigne de la conscience historique de sa lignée et de son inscription dans un continuum professionnel valorisant la piété luthérienne et la maîtrise du contrepoint.
Formation et Premieres Influences
À Ohrdruf, Bach fréquente l'école latine où il reçoit une formation humaniste, apprenant le latin, le grec et le catéchisme selon les principes éducatifs de la Réforme. Il chante comme soprano dans le chœur de l'église Saint-Michel, acquérant une connaissance pratique de la polyphonie vocale. Sous la tutelle de son frère Johann Christoph, il étudie l'orgue, le clavecin et la composition en recopiant des œuvres de Froberger, Kerll ou Buxtehude. Cette pédagogie par imitation forge sa technique d'écriture et son sens de la variation. En 1700, grâce à une bourse, Bach rejoint l'école Saint-Michel de Lüneburg. Il y rencontre Georg Böhm, organiste de l'église Saint-Jean, et se familiarise avec le style français diffusé à la cour voisine de Celle. Les voyages à Hambourg lui permettent d'entendre l'organiste Johann Adam Reinken à l'église Sainte-Catherine, figure emblématique du stylus phantasticus nord-allemand. Ces expériences précoces élargissent son horizon stylistique et préparent son langage synthétique.
Premiers Postes
Après un court emploi comme musicien de cour à Weimar en 1703, Bach obtient son premier poste stable à Arnstadt, où il devient organiste de la Neue Kirche. Son jeu virtuose impressionne les paroissiens, mais ses improvisations audacieuses et ses absences prolongées pour étudier auprès de Buxtehude à Lübeck suscitent des tensions avec le consistoire. En 1706, il accepte un poste à Mühlhausen, dans l'église Saint-Blaise, où il compose des cantates ambitieuses comme « Gott ist mein König » (BWV 71), imprimée aux frais du conseil municipal – un privilège rare qui témoigne de sa réputation grandissante. Ces premières années affermissent sa maîtrise de l'orgue, sa connaissance de la liturgie luthérienne et son sens de l'organisation musicale. Il y expérimente l'usage de chorals variés, l'écriture concertante et la fusion des styles italiens et germaniques. Le mariage avec Maria Barbara Bach, cousine issue de la même famille, consolide son ancrage dans le réseau familial et ouvre une période de fécondité artistique marquée par la naissance de plusieurs enfants musiciens.
Periode de Weimar
De 1708 à 1717, Bach sert le duc Guillaume-Ernest de Saxe-Weimar comme organiste de cour puis Konzertmeister. Cette période est décisive pour son art de l'orgue : il compose la plupart de ses préludes et fugues, toccatas, chorals ornés et chorals du Clavier-Übung III. L'influence de la musique italienne, particulièrement celle de Vivaldi, est perceptible dans ses transcriptions de concertos pour orgue et clavecin, où il adapte les principes de ritournelle et de modulation à la tradition allemande. En tant que Konzertmeister, il dirige l'orchestre de la cour, compose des cantates mensuelles et développe des cycles liturgiques structurés. Son ambition de devenir Kapellmeister se heurte toutefois aux limites de la petite cour de Weimar et aux rivalités administratives. L'emprisonnement ordonné par le duc en 1717, après l'acceptation du poste à Köthen, révèle la forte personnalité du compositeur et sa volonté de trouver un environnement favorable à l'innovation instrumentale.
Periode de Coethen
À Köthen (1717-1723), Bach travaille pour le prince Leopold d'Anhalt-Köthen, musicien passionné et calviniste. La liturgie étant moins exigeante, il se consacre principalement à la musique instrumentale profane. C'est là qu'il compose les Concertos brandebourgeois, les Suites pour violoncelle seul, les Sonates et Partitas pour violon, les Suites anglaises et françaises, ainsi que le premier livre du Clavier bien tempéré. L'environnement cosmopolite de la cour, marqué par des influences françaises et italiennes, favorise l'expérimentation. Bach conçoit des cycles pédagogiques pour les membres de sa famille et pour les élèves du prince, élaborant une méthode progressive de maîtrise du clavier et du violon. La mort de Maria Barbara en 1720 constitue un tournant personnel, suivi de son remariage avec Anna Magdalena Wilcke, soprano de la cour, qui devient sa collaboratrice la plus proche dans la copie et la diffusion de ses œuvres.
Thomaskantorat A Leipzig
Nommé Thomaskantor en 1723, Bach assume la responsabilité de la musique des principales églises de Leipzig, de l'école Saint-Thomas et des cérémonies universitaires. Il organise la production d'une cantate hebdomadaire pour le cycle liturgique, coordonne les répétitions, supervise les chorales d'étudiants et gère la formation musicale des pensionnaires. Entre 1723 et 1729, il compose plusieurs cycles complets de cantates, dont des chefs-d'œuvre comme « Wachet auf, ruft uns die Stimme » (BWV 140) ou « Jesu, der du meine Seele » (BWV 78). Parallèlement, Bach dirige la création de la Passion selon saint Jean (1724) et de la Passion selon saint Matthieu (1727), œuvres monumentales qui synthétisent le drame sacré luthérien, l'oratorio italien et la polyphonie chorale. Il assume également la fonction de directeur musical du Collegium Musicum fondé par Telemann, programmant des concerts publics au Café Zimmermann, où sont créés des concertos pour clavecin et des cantates profanes destinées à l'université. Cette double activité sacrée et profane fait de Leipzig un centre musical de premier plan.
Oeuvre Sacree
L'œuvre sacrée de Bach couvre l'ensemble de l'année liturgique luthérienne. Ses cantates combinent chorals traditionnels, récitatifs inspirés du langage italien et fugues chorales denses. Les oratorios – de Noël, de Pâques, de l'Ascension – montrent sa capacité à réutiliser des matériaux profanes (parodie musicale) pour servir un propos théologique. La Messe en si mineur, synthèse monumentale commencée dans les années 1730 et achevée vers 1749, rassemble des techniques anciennes (stile antico) et modernes (concertos italiens) au service d'une vision universelle de la liturgie. Les passions, en particulier celle selon saint Matthieu, déploient une dramaturgie complexe alternant narrations évangéliques, méditations chorales et arias contemplatives. Bach y utilise des chorals connus des fidèles, renforçant l'implication spirituelle de l'auditoire. La densité théologique des textes et l'architecture musicale témoignent de sa maîtrise du symbolisme numérique et des correspondances liturgiques.
Oeuvre Instrumentale
La production instrumentale de Bach embrasse l'ensemble des genres baroques. Le Clavier bien tempéré (BWV 846-893) explore systématiquement les 24 tonalités majeures et mineures, offrant un laboratoire de fugues et de préludes variés. Les Variations Goldberg (1741) repoussent les limites de la variation sur basse obstinée et illustrent sa virtuosité au clavecin. Les Partitas, toccatas et concertos pour clavecin instaurent un dialogue entre instrument soliste et ripieno orchestral, annonçant la forme du concerto classique. Les œuvres pour instruments seuls, telles que les Sonates et Partitas pour violon ou les Suites pour violoncelle, exploitent les ressources polyphoniques d'un instrument monodique grâce à la technique du double arrêt, des arpèges brisés et de la scordature. Les Concertos brandebourgeois, dédiés au margrave Christian Ludwig de Brandebourg, témoignent d'une inventivité orchestrale qui associe flûte, hautbois d'amour, violon piccolo ou corno da caccia dans des combinaisons inédites.
Innovation Musicale
Bach maîtrise et réinvente le langage du contrepoint. Ses fugues, canons et ricercari s'appuient sur des principes mathématiques (proportions, permutations thématiques) tout en conservant une dimension expressive. Il applique des procédés d'inversion, de rétrograde ou de strette, comme dans l'Offrande musicale (1747) dédiée à Frédéric II de Prusse. L'Art de la fugue, laissé inachevé, réunit quatorze fugues et quatre canons sur un seul sujet, démontrant la richesse conceptuelle du motif B-A-C-H (si bémol, la, do, si naturel). Son écriture harmonique, parfois audacieuse, explore des progressions chromatiques et des modulations lointaines, préfigurant la tonalité élargie du romantisme. Bach excelle dans l'art de la basse continue, reliant les voix supérieures par un soutien rythmique et harmonique souple. Sa maîtrise du timbre et de l'architecture lui permet d'équilibrer l'expressivité mélodique et la rigueur structurelle.
Famille et Atelier
Le foyer Bach à Leipzig fonctionne comme un atelier musical. Anna Magdalena copie les partitions dans des cahiers de musique destinés aux élèves et aux enfants. Les fils du compositeur – Wilhelm Friedemann, Carl Philipp Emanuel, Johann Christoph Friedrich, Johann Christian – bénéficient d'une formation approfondie et deviennent eux-mêmes compositeurs. Les carnets familiaux contiennent des airs domestiques, des pièces pédagogiques et des chorals adaptés à l'enseignement. Cette organisation familiale favorise la diffusion des œuvres : des copies autographes et d'atelier circulent vers Dresde, Hambourg ou Berlin via des réseaux de musiciens luthériens. Les élèves du Thomasschule participent à cette transmission en recopiant des cantates pour leur apprentissage et pour les archives municipales. Les documents conservés permettent de retracer les processus de composition, de réutilisation et de révision constants chez Bach.
Reception de Son Vivant
De son vivant, Bach est reconnu comme virtuose de l'orgue et expert en facture instrumentale. Il est sollicité pour examiner des instruments neufs à Halle, Mühlhausen ou Hambourg. Sa renommée comme improvisateur attire des musiciens venus de toute l'Allemagne pour entendre ses préludes et fugues improvisés. Toutefois, ses cantates et passions, jugées complexes, ne dépassent guère le cadre liturgique de Leipzig. Les rivalités locales avec des autorités municipales, notamment le conseil de Leipzig qui critique ses exigences pédagogiques, limitent parfois son influence. Bach cherche alors des soutiens extérieurs, comme le titre honorifique de compositeur de cour de Dresde (1736), qui confirme son prestige dans les cercles aristocratiques saxons. Les publications gravées restent rares, ce qui contribue à la circulation manuscrite restreinte de ses œuvres orchestrales.
Sources et Documentation
Les sources primaires sur Bach comprennent des lettres, des rapports municipaux, des actes de consistoires et les cahiers copiés par Anna Magdalena. Les catalogues thématiques, tels que celui établi par Philipp Spitta et complété par Wolfgang Schmieder (BWV), facilitent l'identification chronologique et fonctionnelle des œuvres. Les archives de la Thomasschule et les registres fiscaux de Leipzig apportent des informations sur ses revenus, ses litiges et la gestion des chorales. Les études musicologiques modernes, basées sur l'analyse des manuscrits et des papiers filigranés, permettent de dater précisément certains cycles et de comprendre les révisions apportées aux cantates. Les autographes conservés à Berlin, Leipzig, Cracovie et dans des collections privées nourrissent une recherche continue sur les pratiques d'exécution baroques, les effectifs instrumentaux et le tempérament utilisé par Bach.
Interpretations Historiques
Au XIXe siècle, les biographies de Johann Nikolaus Forkel puis de Philipp Spitta établissent une image érudite de Bach, fondateur d'une tradition germanique sublime. Au XXe siècle, les chercheurs comme Albert Schweitzer, Arnold Schering, Helmut Rilling ou Christoph Wolff renouvellent l'approche en insistant sur le contexte luthérien, les pratiques d'exécution historiques et la dimension rhétorique de sa musique. Les mouvements d'interprétation sur instruments anciens, initiés par Nikolaus Harnoncourt et Gustav Leonhardt, redonnent vie à des tempos, articulations et effectifs proches de ceux qu'aurait connus Bach. La recherche contemporaine interroge les liens entre Bach et la culture des Lumières, son usage des symboles numériques, ainsi que la circulation manuscrite de ses œuvres dans les réseaux piétistes. Les éditions critiques (Neue Bach-Ausgabe) offrent aux interprètes modernes des textes fiables et contextualisés, renforçant la place de Bach dans la programmation mondiale.
Heritage
L'héritage de Bach traverse les siècles : Mozart, Beethoven, Mendelssohn, Brahms et Stravinsky ont étudié ses fugues et reconnu son génie structurant. Les conservatoires utilisent ses inventions, sinfonias et préludes comme base pédagogique pour le clavier. Dans la liturgie luthérienne, ses chorals continuent d'accompagner les offices, tandis que ses passions demeurent des rites musicaux majeurs de la Semaine sainte. L'influence de Bach s'étend aussi à la culture populaire, du jazz (Jacques Loussier, Swingle Singers) aux arrangements électroniques (Wendy Carlos). Les concours internationaux de clavecin, d'orgue et de violon intègrent ses œuvres au répertoire imposé. Son nom est associé à des institutions – Bach-Archiv, Bachfest Leipzig – qui perpétuent la recherche et la diffusion de sa musique, faisant de Leipzig une capitale mondiale du patrimoine bachien.
Réalisations et héritage
Principales réalisations
- Composition des six Concertos brandebourgeois, synthèse instrumentale baroque
- Création de la Passion selon saint Matthieu et de la Passion selon saint Jean
- Compilation du Clavier bien tempéré et des Variations Goldberg
- Élaboration de la Messe en si mineur, sommet de la liturgie luthérienne
- Rédaction de l'Offrande musicale et de l'Art de la fugue, traités vivants du contrepoint
Héritage historique
L'œuvre de Johann Sebastian Bach irrigue la pédagogie musicale, la liturgie luthérienne, la recherche musicologique et les pratiques d'interprétation sur instruments anciens. Sa maîtrise du contrepoint et de l'harmonie en fait un pilier de la composition, tandis que ses cycles pour clavier, ses passions et ses concertos inspirent compositeurs, interprètes et auditeurs du monde entier.
Chronologie détaillée
Événements majeurs
Naissance à Eisenach
Johann Sebastian Bach voit le jour dans une famille de musiciens thuringiens.
Organiste à Arnstadt
Premier poste officiel, où il affirme son style virtuose et ses improvisations.
Konzertmeister à Weimar
Compose des chefs-d'œuvre pour orgue et adopte le style concertant italien.
Kapellmeister à Köthen
Période féconde pour la musique instrumentale profane, dont les Concertos brandebourgeois.
Thomaskantor à Leipzig
Prend la direction musicale des principales églises et du Collegium Musicum.
Passion selon saint Matthieu
Création à Leipzig d'une œuvre monumentale de la Semaine sainte.
Variations Goldberg
Publication d'un cycle virtuose pour clavecin dédié au comte Keyserlingk.
Décès à Leipzig
Bach s'éteint après une opération oculaire, laissant L'Art de la fugue inachevé.
Chronologie géographique
Citations célèbres
« L'objectif et la fin ultime de toute musique n'est autre que la gloire de Dieu et la récréation de l'esprit. »
« Je n'ai fait que travailler. Quiconque travaillera comme moi pourra faire ce que j'ai fait. »
« Ce que je fais est pour la musique, et la musique pour Dieu. »
Liens externes
Questions fréquentes
Quand et où est né Johann Sebastian Bach ?
Il naît le 31 mars 1685 à Eisenach, dans le Duché de Saxe-Eisenach, au sein du Saint-Empire romain germanique.
Quels postes Bach a-t-il occupés au cours de sa carrière ?
Il fut organiste à Arnstadt et Mühlhausen, musicien de cour à Weimar, Kapellmeister à Köthen, puis Thomaskantor et directeur musical de Leipzig.
Quelles sont ses œuvres majeures ?
Parmi ses œuvres les plus célèbres figurent le Clavier bien tempéré, les Concertos brandebourgeois, la Passion selon saint Matthieu, la Messe en si mineur et les Variations Goldberg.
Comment son œuvre a-t-elle été redécouverte ?
La redécouverte s'amorce au XIXe siècle grâce à Felix Mendelssohn, qui dirige en 1829 la Passion selon saint Matthieu, suscitant un renouveau de l'intérêt pour Bach dans toute l'Europe.
Quelle est l'importance de Bach dans l'histoire de la musique occidentale ?
Il a codifié le langage du contrepoint, perfectionné la forme de la fugue, intégré les styles européens et influencé durablement la pédagogie, la liturgie luthérienne et la composition orchestrale.
Sources et bibliographie
Sources primaires
- Neue Bach-Ausgabe — Kritischer Bericht
- Bach-Archiv Leipzig — Manuscrits autographes
- Correspondance de Johann Sebastian Bach (1708-1750)
- Bach Digital — Catalogues thématiques
Sources secondaires
- Johann Nikolaus Forkel — Über Johann Sebastian Bachs Leben, Kunst und Kunstwerke
- Philipp Spitta — Johann Sebastian Bach
- Christoph Wolff — Johann Sebastian Bach: The Learned Musician ISBN: 9780393322569
- Albert Schweitzer — Jean-Sébastien Bach, le musicien-poète
- Christoph Wolff & Markus Zepf — Die Orgeln der Thomaskirche
- Gilles Cantagrel — Le Moulin et la Rivière: Air et variations sur Bach ISBN: 9782246686711
Références externes
Voir aussi
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